UN NOUVEAU DÉBAT THÉÂTRAL SUR L'ISOLEMENT DES PERSONNES ÂGÉES

C’est gentil à vous d’être passé me voir ! a été créé en ce mois de décembre 2011 à la demande du Groupe Humanis, dans le cadre d'une manifestation sur la solitude des personnes âgées, au Kremlin-Bicêtre.

C’est gentil à vous d’être passé me voir ! proposait cinq situations aux 180 spectateurs rassemblés autour de cet événement :

1. Je me sens si seule

Mme Gaubert est une personne âgée très entourée : sa fille passe tous les jours et s’occupe des courses, son fils lui téléphone souvent et lui propose des sorties… Mais ce n’est jamais au goût de Mme Gaubert, qui se plaint en retour de son isolement. Comment lui faire comprendre de lâcher du lest ?

2. Il est grand temps de m’arrêter

M. Rémy était un retraité très actif, engagé dans différentes associations. Mais il a décidé soudainement d’arrêter ses différentes activités bénévoles car il se sent diminué. Mais pour son équilibre psychique, ne vaudrait-il pas mieux qu’il garde certaines activités ?

3. Je suis bien mieux chez moi

Pour Jeannette, retraitée très active, c’est important d’avoir beaucoup d’activités et différents projets. Elle va voir sa sœur Mélanie pour lui proposer de l'accompagner, mais Mélanie préfère rester chez elle dans son intérieur, sans être bousculée. Les deux soeurs vont-elles trouver un terrain d'entente ?

4. Mon foyer, mon refuge ?

M. Coulon est dans un foyer logement depuis 6 mois. Son fils vit en Allemagne et passe rarement le voir. Il ne sort guère de sa chambre, ne se méle pas aux autres résidents, et se nourrit à peine. Il est triste et se sent malade et il pense qu’il n’intéresse plus personne... La bénévole qui passe le voir se demande comment l'aider à sortir de son isolement.

5. Je me débrouille toute seule

Marie-Louise a eu un accident et rentre chez elle après un séjour à l’hôpital. Sa fille est inquiète et veut la surprotéger. Mais Marie-Louise est une femme encore pleine de vie et d’entrain et elle ne se laisse pas faire.

TAMBOUR BATTANT DANS LA RGPP !

le 29 novembre, Entrées de jeu a donné deux représentations du débat théâtral Tambour Battant, devant les personnels de la Direction Départemental du Territoire, pour lesquels il a été conçu spécialement.

En 2007, la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) voulue par le gouvernement de François Fillon et menée au pas de charge sans aucune concertation, pour faire "maigrir" et "rationnaliser" la fonction publique (non remplacement d'un fonctionnaire sur deux) a provoqué un profond traumatisme chez les personnels de la fonction publique.

Pour aider ceux-ci à nommer et à reconnaître le traumatisme subi, la direction de la DDT, en accord avec les syndicats et le Comité Hygiène et Sécurité, a fait appel à nous pour raconter cette histoire et trouver, grâce au débat théâtral, quelques issues de secours et "sortir la tête du sac".

Loin de toute complaisance ou de démagogie, les spectateurs présents ont fait preuve dans leurs interventions d'une belle humanité pour faire face au mur d'inhumanité qui leur a été imposé.

Des débats théâtraux pour les personnes âgées en Bourgogne

Ce mardi 15 novembre, deux de nos équipes se retrouvent dans un même train, pour aller jouer en Bourgogne des débats théâtraux pour les personnes âgées.
Le Réseau Gérontologique de l'Autunois avait commandé Par dessus tête sur l'aide aux aidants de malade d'Alzheimer.
Et à 30 km de là, le Réseau Gérontologique AACCORD du Creusot avait organisé une représentation de Du côté de la vie sur le bien-être et le maintien à domicile des personnes âgées.
Les deux organismes craignaient que les deux spectacles se fassent concurrence, mais avec 120 spectateurs d'un côté et 80 de l'autre, les deux actions ont très bien marché.

ANGES OU DEMONS, toujours d'actualité !

Durant ce mois de novembre, nous allons rejouer plusieurs fois notre débat théâtral Anges ou démons, sur la question de l'autorité avec des enfants de 5 à 10 ans.

Ce débat théâtral permet de questionner un public de parents, hors du regard des enfants, sur certaines de leurs difficultés quotidiennes : Comment gérer la questions des écrans (TV, jeux vidéos...) ? Comment faire face aux caprices de consommations liés à des perpétuelles sollicitations ? Comment se conduire face à des paroles d'enfants qui semblent être des mensonges ? Comment avoir un repas tranquille, sans chamaillerie, colère, refus de manger... ? Comment trancher de manière équitable face à une dispute dans la fratrie ? Comment cadrer l'enfant pour qu'il s'endorme dans de bonnes conditions ?

Anges ou démons sera donc joué aux dates suivantes :

le 4/11 pour la Maire de Valence (26), le 22/11 pour le CCAS de Montbéliard (25), le 24/11 pour le Centre socioculturel de la Quinière de Blois (41), le 25/11 pour la Mairie des Clayes-sous-Bois (78), le 29/11 pour la Mairie de Voisins-le-Bretonneux (78) et le 8/12 pour la Mairie de Combs-la-Ville (77).

TRANCHES DE VIE SUR ORDONNANCE SUR LE BON USAGE DES MÉDICAMENTS

Tranches de vie sur ordonnance sur le bon usage des médicaments a connu une nouvelle représentation mardi 18 Octobre 2011 à Nozay (91).

Nous avons créé ce débat théâtral à la demande de la Mutualité française, et il continue de tourner régulièrement, principalement auprès d’un public de personnes âgées.
Il permet de questionner le public sur ses habitudes de consommation en matière de médicament : automédication, les génériques, surconsommation de médicaments, prescription à la demande du patient, crainte des effets secondaires...


Toujours autant apprécié des spectateurs, les interventions se sont succédées. Nous nous sommes rendus compte que, si tout le monde connait les génériques, de grosses réticences existent toujours quant à leur utilisation. C'est avec un grand bonheur que l'équipe de Tranches de vie se retrouve très ponctuellement dans l'année pour jouer ce débat théâtral qui existe depuis... plus de 10 ans !

TOURNÉE PAS SI SIMPLE POUR LE CRIPS

Depuis plus de quinze ans, nous travaillons en collaboration avec le Crips Ile-de-France sur la prévention sida, MST, éducation affective et sexuelle et la prévention usages de drogues auprès des lycéens et des apprentis en CFA d'Ile de France.

Les tournées 2011/2012 de prévention sexualité ont démarré sur les chapeaux de roue avec Pas si simple, mais pas si compliqué non plus.
Pour répondre à la demande du Crips et des établissements scolaires, nous avons deux équipes avec une douzaine de comédiens qui se relaient sur toute l’année de septembre à juin.
Entre octobre et décembre 2011, le CRIPS nous a demandé d’assurer 125 représentations dans 46 établissements, où nous touchons pas loin de 12 500 jeunes.
Le spectacle ouvre le dialogue sur les sujets suivants : les premiers pas, l’équilibre dans le couple, la jalousie, le machisme, le viol, l’homophobie, la sexualité protégée, la contraception, les gestes d’urgence en cas de prise de risque et la rupture.


L’espace de jeu permet aux jeunes de se questionner et de tester des attitudes pour faire face aux épreuves réelles de la vie. Ils peuvent en reparler ensuite entre eux plus librement, en s’appuyant sur le spectacle. Et si la séance le permet, nous faisons également un rappel à la loi (viol, homophobie), et nous donnons des informations techniques sur les traitements d’urgences en cas de risque VIH, la pilule d’urgence, le préservatif féminin...
Les établissements qui bénéficient de ce programme doivent assurer un suivi car tous ces sujets ne peuvent pas toujours être développés au cours d’une représentation.
Les jeunes sont à chaque fois très attentifs.


Une comédienne qui croisait un jour, par hasard, une jeune fille qui avait vu le spectacle en seconde, lui a fait la confidence suivante : “J’ai eu ma première relation sexuelle, et j’ai pensé à vous...”.

CHANGEMENT DE DIRECTION : UN DÉBAT THÉÂTRAL SUR LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE DES PERSONNES ÂGÉES

Chaque année, nous sommes sollicités durant la semaine bleue, semaine nationale des retraités et des personnes âgées, pour jouer nos différents débats théâtraux sur les thèmes des 3e et 4e âges.

Dans ce cadre, le CCAS de Bois-Colombes, pour qui nous avions déjà créé Excès de confiance, en 2009, sur les arnaques aux personnes âgées, nous a commandé cette année un nouveau débat théâtral, sur la sécurité routière des personnes âgées.

Changement de direction questionne les risques de la conduite passé un certain âge, la difficulté de se sentir dépendant des autres conducteurs quand le médecin a explicitement conseillé de ne plus prendre le volant, les changements urbains qui peuvent bouleverser les habitudes de certaines personnes âgées et le manque de vigilance de certains piétons âgés qui circulent dans la ville.

Nous avons joué ce nouveau débat théâtral mardi 18 octobre à 14h30 à la salle Jean Renoir de Bois-Colombes.

Quatre-vingts personnes âgées ont assisté à ce débat théâtral en présence du Maire de Bois-Colombes, qui s'est lui même prêté au jeu en montant sur scène improviser avec les comédiens.

Au départ, le public donnait tort aux non-piétons : automobilistes, cyclistes, trottinettes. Puis, petit à petit, il s'est laissé prendre au jeu et il est venu également sur scène tenter de résoudre les problématiques...

JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LA MALADIE D'ALZHEIMER : ENTRÉES DE JEU JOUE PAR-DESSUS TÊTE

Chaque année, autour du 21 septembre, date de la journée mondiale de lutte contre l'alzheimer, de nombreux organismes nous sollicitent, pour que nous venions jouer le débat théâtral Par-dessus tête, sur l'aide aux aidants de malades d'alzheimer.

Ce débat théâtral raconte l'histoire de Victor et de Jeanne. Après 50 ans de mariage, la maladie d'alzheimer est diagnostiquée chez Jeanne. Ensemble, ils vont traverser les différentes étapes de la maladie depuis l'annonce à la décision de placement en institution, en passant par le refus de la maladie, la difficulté à demander de l'aide, la réaction des proches...

Une spectatrice monte sur scène pour jouer le neurologue qui annonce la maladie et accompagne la famille.

L'équipe a donné sept représentations de ce débat théâtral du 19 septembre au 6 octobre dans les régions Bourgogne, Champagne- Ardennes, Lorraine, Franche Comté, Rhône-Alpes et Paris.

Ce sont les caisses de retraites, les associations de seniors, les antennes de France Alzheimer, la Mutualité française qui ont fait appelle à nous cette année.

Image reformulée : Le mari a besoin d'être cajolé par sa soeur face à la difficulté de ce qu'il traverse.

A chaque séance, un nombreux public d'aidants familiaux et de professionnels était présent pour chercher des pistes d'amélioration de leur quotidien.

COUPS DE PRESSION AU LYCÉE PHILIBERT DE L'ORME, À LUCÉ (28)

Cette semaine nous sommes allé jouer notre débat théâtral Coups de pression au Lycée Philibert de l'Orme, à Lucé (28). Cette séance était à destination d'une centaine d'internes en CAP et bac pro. Ce débat théâtral traite des questions de violence, tolérance et respect et s'adresse soit à des collégiens, soit des lycéens. C'est avec entrain que les jeunes de Lucé ont participé au débat théâtral qui avait lieu en soirée, suivi d'un pot pour permettre aux jeunes et aux adultes d'échanger.
Vous pouvez cliquer sur l'article ci-joint pour une meilleure lecture.

Le département des Hauts de Seine a également commandé ce spectacle pour les 4e rencontres des Conseils d'enfants et de jeunes du département qui va avoir lieu samedi 1er octobre à Issy-les-Moulineaux.

Première de Vague Alarme !

Ce mardi 13 septembre, nous sommes intervenus au lycée Paul Langevin de Suresnes dans le cadre d’une réunion parents/professeurs de pré-rentrée, avec notre débat théâtral Vague Alarme.

Le mal-être chez les adolescents se traduit par une multitude de signes très difficiles à évaluer dans leur gravité. Dans la crainte perpétuelle de la goutte d’eau qui pourrait faire déborder le vase, les parents s’interrogent : vague alarme ou vraie alarme ?

Dès la fin du modèle, les parents se sont montrés très participatifs et les idées ont fusé, pour faire face à cette jeune adolescente, tour à tour écorchée vive, déprimée, rebelle, adorable ou mystérieuse.

Une séance riche avec des parents attentifs et dynamiques !

La soirée s’est terminée autour d’un buffet campagnard organisé par le lycée, l’occasion de prolonger l’échange entre parents, comédiens et équipe éducative !

De gauche à droite : Valérie Bordet, Virginie Percevault, Ydire Saïdi et Bertrand Désert

STAGE DE FORMATION DES COMÉDIENS D'ENTRÉES DE JEU

Nous venons de clore notre traditionnel stage de rentrée, qui nous permet chaque année de lancer la dynamique de recherche de notre saison, avec les 35 comédiens d’Entrées de jeu.

L’axe de recherche proposé cette fois-ci par Bernard Grosjean était de développer la capacité des comédiens de débat théâtral à maîtriser les différents aspects d’un sujet, avec les points de vue contradictoires qui s’y rattachent et les témoignages qui s’y réfèrent. Tout cela pour être à même d’élargir davantage leurs improvisations sur le contexte le plus large, en citant les histoires, les personnages, porteurs de discours sur le sujet.

Ce travail a permis d’une part à chacun de travailler sur l’argumentation et la recherche documentaire sur des thèmes très divers : du diagnostic Alzheimer au mariage forcé des filles issues de l’immigration, en passant par la question de la sexualité chez les personnes handicapées. D’autre part, ces performances nous ont donné l’occasion d’investir de nombreuses formes théâtrales : théâtre-récit, théâtre d’objets, marionnettes, théâtre chanté, etc.

En s’appuyant sur ces performances, les comédiens se sont entraînés également à faire les “images reformulées” qui illustrent et concluent les interventions des spectateurs dans les débats théâtraux.

On parle de nous dans la presse : Le Monde du 26/08/11

REPORTAGE DU MONDE
Un préservatif sur une banane en plastique
Article paru dans l'édition du 26.08.11

De quoi allons-nous parler ? », demande, innocent, David Chamalet, le meneur de jeu. Les lycéennes et lycéens de seconde réunis en cette journée du printemps 2011 dans une salle du lycée Claude Monet, à Paris, connaissent la réponse. Mais elle ne sort pas. La pièce, plus précisément le « débat théâtral », qui commence s'appelle Pas si simple... mais pas si compliqué non plus. David réitère sa question. « Les relations ? », suggère un filet de voix féminine. « Quel genre de relations ? » Une autre voix, masculine : « Les relations sex... » Vertige du silence. L'animateur regarde sa montre - « une minute et sept secondes ! » -, puis il lance une musique fracassante. Deux comédiens, un garçon et une fille, apparaissent. Marchant l'un vers l'autre, ils se détournent au dernier quart de seconde, s'élancent à nouveau, s'arrêtent, font des mines, courent... et jamais ne se rencontrent.

Le meneur de jeu reprend la parole, expliquant que la compagnie, dénommée Entrées de jeu, « se sert du théâtre comme d'un outil ». Ce travail s'inspire du Théâtre de l'Opprimé, créé dans les années 1970 par le Brésilien Augusto Boal. Dirigée par Bernard Grosjean, la compagnie affiche à son catalogue une dizaine de thèmes : drogue, alcool, violence, absentéisme, suicide, etc. David expose les règles de la séance. Dix scènes de quelques minutes vont se succéder, présentant autant de situations jouées par un couple d'acteurs. « Ensuite, on rejoue les scènes que vous choisissez, et vous intervenez. Contrairement à ce qui se passe dans la vie, on peut essayer sans risque ! » La méthode consiste à faire improviser les comédiens dans la direction donnée par le spectateur.

« C'est comme ça que tu t'habilles ? » La première scène illustre un machisme caricatural mais vraisemblable. La fille se défend : « Je me suis toujours habillée comme ça. » Le garçon : « Mais maintenant, t'es avec moi, c'est différent ! » L'assistance accroche, les scènes s'enchaînent sur un rythme enlevé. Celle du basketteur qui n'a pas une minute à consacrer à sa copine. Celle de la crise de jalousie. Celle du copain qui a « écrit sur son profil qu'il était gay »... La bonne humeur se mue en nouveau silence lorsque, les scènes terminées, le meneur de jeu s'enquiert des souhaits de l'assistance. Puis le basketteur et sa copine réapparaissent. « On peut se voir ? Ben non, j'ai un match... » Cette fois, un lycéen lève la main. « On l'applaudit, c'est le premier ! » Rejoint sur scène par une élève, il rejoue le dialogue. Il ne renonce pas à son match, mais la fille, condescendante, « l'autorise » à y aller. Résultat : les acteurs qui, après chaque dialogue, composent un tableau muet, le représentent tenu en laisse. La discussion roule sur le comportement des deux protagonistes. Une demi-heure plus tard, au fil des scènes, elle porte sans détours sur des enjeux plus intimes, mais toujours distanciés par le jeu théâtral. Après une séance de cinéma, la fille peut-elle se dérober au garçon, indigné qu'elle l'ait « chauffé toute la journée » ? Et que faire dans une stressante histoire d'infidélité et de préservatif cassé ? Le meneur de jeu dispense des informations précises.

Au fait, comment proposer le préservatif sans « casser l'ambiance » ? Et comment le mettre ? Sur scène, sans inhibition, sans provoquer de gêne, une lycéenne enfile triomphalement un vrai préservatif sur une banane en plastique. Musique.
Luc Cédelle

et en plus développé sur le Blog de Luc Cédelle, du Monde :
http://education.blog.lemonde.fr

Adrien Béal, Théâtre Déplié

Blog de l'été : l'actualité artistique des comédiens qui travaillent régulièrement avec Entrées de jeu
Je m'appelle Adrien Béal, je travaille avec Entrées de jeu depuis 2004. Je joue dans certains spectacles et je joke dans d'autres.
Parallèlement, je travaille comme metteur en scène, notamment au sein de ma propre compagnie que j'ai créée en 2007, le Théâtre Déplié.
J'ai mis en scène des textes d'auteurs contemporains (Michel Vinaver, Roland Schimmelpfennig...) et j'ai récemment monté une pièce d'Henrik Ibsen, Le Canard sauvage.

En mars 2011, j'ai créé "Il est trop tôt pour prendre des décisions”, un spectacle inspiré d'une pièce de Pasolini et qui s'appuie sur l'improvisation. Ce spectacle sera rejoué en janvier 2012 à l'Atelier du Plateau, Paris 19e et au théâtre de Vanves.
J'anime aussi régulièrement des ateliers théâtre avec des adolescents.
De la mise en scène à l'encadrement d'ateliers, en passant par le travail en improvisation, les allers-retours entre mes projets personnels et l'activité avec Entrées de Jeu sont une richesse pour mon parcours.

LES PORTES DU TEMPS

Chaque année, Entrées de jeu est sollicité pour participer à l’opération Les portes du temps organisée à l’initiative du Ministère de la culture dans des sites patrimoniaux nationaux.

Pour la quatrième année consécutive, Ydire Saïdi menait un atelier Conte autour du plaisir des rois et des reines au Château de Fontainebleau.

Et à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Isabelle Péry animait un atelier Slam.

Isabelle Péry, comédienne, formatrice et animatrice de débats théâtraux depuis près de 20 ans dans la compagnie :
Cet été, du 5 au 22 juillet, j' ai animé des ateliers "SLAM" à la cité nationale de l’histoire de l'immigration avec des groupes d'une douzaine de jeunes âgés de 9 à 15 ans.
J'ai créé cet atelier en étant au plus proche de l'exposition.
Je suis partie de 80 mots sélectionnés dans l’exposition et issus de l'immigration. Avec, j'ai guidé les enfants vers l' écriture de "slams".
En petits groupes, ils ont collecté 3 mots chacun dans les 80 mots proposés, en ont découvert l'étymologie et nous l'ont faite partager.
Ils se les sont appropriés émotionnellement pour en dégager une force poétique.
Le slam est un art d'expression populaire orale où la sincérité, le réalisme, l'engagement sont nécessaires.
J'ai donc utilisé des jeux ludiques pour développer leur écoute, leur concentration et une gamme d'émotions utiles pour cette écriture.
La contrainte était de commencer le slam avec une première phrase imposée : "l'immigration c'est..." ou "si l'immigration c'était..."
À la fin de l’atelier, chaque groupe présentait son slam, micro en main, face aux autres en faisant claquer les mots.
Les enfants sont repartis avec une copie de leur slam.
Certains ont eu envie de continuer : ce moment fut une véritable révélation !
En peu de temps, ils sont devenus de vrais gladiateurs du verbe !

Voici un slam de l’un des groupes :
Si l’immigration c’était la libération
Si chaque gitan, caïd et lascar était dans la bonne direction
Ça serait cool, ça serait la révolution
A chacun son eden
Pas besoin de drogue pour rester zen
Quitter son bled pour éviter le calvaire,
On prend l’air pour ne pas être bouc émissaire
Et partager nos richesses

David Farjon et Zoumana Meite, Légendes Urbaines

Blog de l'été : l'actualité artistique des comédiens qui travaillent régulièrement avec Entrées de jeu
Je m'appelle David Farjon, je travaille pour Entrées de jeu depuis 2005. Je joue dans certains spectacles et je joke également.
En mars 2011, j'ai créé la compagnie de théâtre Légendes Urbaines avec Zoumana Meite, également comédien à Entrées de jeu, après la co-direction de la compagnie Lavomatic pendant 5 ans.
Avec Zoumana Meite, nous avons décidé de créer Légendes Urbaines car nous avions envie de travailler ensemble, et de développer des projets différents.

Le premier projet de Légendes Urbaines à démarré en fait en septembre 2010 : je suis parti en République Démocratique du Congo pour monter la pièce Noires de Rolland Fichet avec des acteurs de Lubumbashi. Nous avons rejoué ce spectacle en avril 2011 dans les Instituts français de Kinshasa et de Lubumbashi.
Actuellement, nous sommes en cours de création de la pièce "Comme j'étais en quelque sorte amoureux de ces fleurs-là". Nous écrivons ce spectacle en partant d'improvisation et en utilisant des enregistrement de sons urbains.

vous trouverez quelques infos sur notre page Facebook : Cie-Légendes-Urbaines.

Valérie Bordet, crieuse publique

Blog de l'été : l'actualité artistique des comédiens qui travaillent régulièrement avec Entrées de jeu
Je m'appelle Valérie Bordet. Je suis comédienne et meneur de jeu à Entrées de jeu depuis 14 ans.
Depuis plus de trois ans, un collectif de comédiens se retrouve un vendredi par mois au bar Le 96, dans le 20ème arrondissement, 96 bd de Charonne, pour des criées. Le principe est simple : une boîte aux lettres bleue recueille tous les mots des badauds et fidèles clients, puis le jour J, après l'annonce à la cloche de l'ouverture de la boite aux lettres, les crieurs lisent à haute voix les mots, poèmes, petites annonces ou cris politiques... sans aucun jugement ni commentaire....
" Vous avez un mot sur le cœur ; vous n'avez jamais osé le dire ; écrivez le et nous le crierons pour vous ".

Une criée se déroule généralement en trois temps : des petits papiers sont redistribués et chacun peut ainsi se répondre... entre deux criées, Marie et ses "tabliers volants" préparent des plats délicieux et les soirs de criée, on peut alors se restaurer pour 2 ou 3 euros ; le prix de revient des plats est indiqué et chacun met ce qu'il veut ou peut dans une boîte !!
IDTGV a fait appel aux crieurs pour la Saint-Valentin et nous avons ainsi déclamé dans le bar du TGV ou à l'oreille des passagers des mots d'amour ou des déclarations enflammées !!!
Cet été, le 5 aout à Granville dans le cadre de "Lire à la plage", j'aurai le plaisir d'errer de transat en transat avec mon pliant bleu océan en proposant 30 secondes ou une minute de poésie marine aux estivants... en espérant éviter les coups de pelle des ronchons...
L'été dernier sur les bords de Loire, j'ai pu tester une version criée / orgue de barbarie... ou comment agrémenter mots et chansons!
Ce principe vieux comme le monde fonctionne encore ; comme quoi le public est décidément prêt à prendre la parole ou en tout cas faire entendre ses mots dès qu'on lui en offre l'espace... comme sur une scène de débat théâtral finalement !!!!

Paule Schwoerer avec la Compagnie Les armoires pleines

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Je m'appelle Paule Schwoerer. J'entame ma deuxième année à Entrées de Jeu. Je joue dans le débat théâtral "Pas si simple... mais pas si compliqué non plus".
 
Par ailleurs, depuis 2008, je travaille pour la Compagnie Les armoires pleines. Cette compagnie de théâtre de rue, créée sous l'impulsion de Laura Dahan et Stéphanie Sacquet, a comme ambition d'établir un dialogue entre les arts plastiques et les arts vivants.

Après avoir joué la création "Fantaisie Monstrueuse" (poème visuel sur un vieux manège) en août dernier au Festival d'Aurillac, nous avons débuté une tournée estivale avec notre nouvelle création. "Les baraques des Soeurs Langlais" se présente comme une série d'entresorts sur la notion d'étrangeté.

Les dates de représentations sont les suivantes :
- Festival Et 20 l'été : 19 juin, Ville de Paris
- Festival Scènes de rue : 15 et 16 juillet, Ville de Mulhouse
- Festival Uburik : 20 et 21 juillet, Ville de Prémilhat (Vallée de Montluçon)
Une résidence de création, avec une présentation du travail, est également prévue pour septembre 2011 au Chapiteau d'Adrienne (Ville de Ris-Orangis).

En tant que comédienne, c'est enrichissant de se confronter à ces deux univers aussi différents, le débat théâtral et le théâtre de rue.

Virginie Percevault, auteur et photographe

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Je m’appelle Virginie Percevault, je travaille pour Entrées de jeu depuis 2009. J’ai joué dans les débats théâtraux «Pas si simple... mais pas si compliqué non plus», « Abus d’excès » ainsi que dans de nombreuses créations et certains spectacles autour de la parentalité.

A côté d’Entrées de jeu, j’écris beaucoup et j’accompagne certains de mes textes avec des photos argentiques ou numériques que je prends à l’aide de ma dizaine d’appareils photos.

En 2009 j’ai publié chez Hachette un roman de littérature jeunesse intitulé «Rouge de sang » que j’avais écrit en terminale avec trois autres amis.
Depuis, mon écriture s’est beaucoup transformée et on peut dire aujourd’hui que mes romans ou autres textes sont proches de l’intime. Je tiens régulièrement un blog sous le pseudo Jungle Ninie: http://joursdenouveauxgrandschangements.blogspot.com qui présente chaque jour un texte et une photo.

Par ailleurs je suis sur un projet de web magazine, sorte de hors série journalistique consacré à un artiste, un groupe d’artiste ou un lieu artistique. Je travaille sur ce projet « Bluff Magazine » en collaboration avec deux de mes collègues d’Entrées de Jeu, Thomas Appolaire et David Chamalet, qui réalisent et créent ce site qui devrait être lancé dans quelques mois si tout se passe pour le mieux.

Projets d'été 2011 d’Aurore Déon

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Je m’appelle Aurore Déon, je travaille pour Entrées de jeu depuis octobre 2008. Je joue dans un spectacle de prévention de la sexualité pour les lycéens « Pas si simple… mais pas si compliqué non plus ».
J’ai aussi ma propre compagnie de théâtre avec deux amies rencontrées à ETD91, la Compagnie Comme Si, avec laquelle nous créons essentiellement des spectacles jeune public.
A côté de cela, je participe également à d’autres projets théâtraux, dont cet été :
Création Etre le loup (Aventures burlesques pour la jeunesse) - Juillet
« Un loup qui rôde… Des moutons qui broutent toujours aux aguets. Le loup meurt. Au début les moutons trouvent ça chouette, puis, très vite, l’ennui s’installe : l’ennui de ne plus avoir peur ! L’ennui de ne plus être une proie pour le prédateur ! Et si un mouton endossait le rôle du loup pour relancer la machine animale ? » d’après Bettina Wegenast, mise en scène Sophie Jude.
J’ai découvert ce texte en 2008. Nous en faisions des lectures en appartement ou dans les IUFM pour les futurs instits avec la metteure en scène, via le projet de brigade théâtrale de la Scène Nationale de Sénart. Aujourd’hui, nous sommes très heureux de pouvoir le monter. Nous avons donc quelques jours de répétitions en juillet à Orléans, puis en septembre, puis en octobre ; livraison prévue en novembre au Bourget (93) ! Un trio clownesque et improvisateur va donc s’emparer de cette fable, de cette satire et soulever des questions existentielles : l’homme est-il un loup pour l’homme ? l’individu doit-il obligatoirement réagir comme le troupeau ? Les (éventuelles) réponses seront mises à l’épreuve d’un jeu visuel, physique, fait de lazzis et de détournement des codes de jeu.

Création Nous étions assis sur le rivage du monde – Août
« Une femme a rendez-vous avec des amis pour pique-niquer sur la plage des Rivages du monde, celle de son enfance. Elle y croise un homme qui lui refuse tout : un sourire, de l’eau, le droit de nager, la possibilité de s’asseoir… Elle va essayer de comprendre… » d’après José Pliya, mise en scène Henri Léonce Nlend.
Le metteur en scène et la majorité des comédiens de ce projet sont issus de l’EDT91 (Ecole Départementale de Théâtre de Corbeil Essonne), qui propose une formation professionnelle de comédien. Après en avoir monté un extrait en parcours de fin d’études, puis une lecture l’année dernière, Henri Nlend s’attaque à la création intégrale de ce texte. C’est un texte poignant, troublant et attachant sur les enjeux de territoire et les affres de la mémoire. Il nous parle de l’exil de l’enfance et de la difficulté de trouver sa place d’adulte. Nous vous attendons avec impatience début septembre pour vous le présenter !

Thivault de Vivies, auteur de TENTATIVES

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Je m’appelle Thibault de Vivies et ça fait une douzaine d’années que je travaille à Entrées de Jeu, essentiellement dans le spectacle sur l’usage de drogues « Abus d’excès ».
Le travail à Entrées de jeu, c’est l’occasion d’explorer des récits, des aventures, sous couvert d’un personnage.
C’est ce que j’ai décidé de faire aussi depuis 2-3 ans en dehors de la compagnie, par l’intermédiaire d’un site web, « Tentatives », que j’ai confié à un narrateur fictif un peu particulier.

Tentatives est un espace d’images et de mots. Le narrateur se confie à travers plusieurs rubriques dans lesquelles le spectateur-lecteur peut se promener. Il explore le monde intérieur d’un homme aux prises avec la grande ville.
Voici le lien pour ceux que ça intéresse : http://www.tentatives-lesite.net
L’écriture fait partie de ma vie depuis 1991. J’ai écrit quelques années pour le théâtre, mais depuis la parution de mon premier roman en 2001, Me suis fait tout seul aux éditions Pétrelle, je me consacre entièrement à l’écriture romanesque. La photo accompagne mon parcours depuis deux ans. Le site « tentatives » est voué à grossir sans limite. Quelques années de labeur en perspective.

Thomas Appolaire, Photographe

Blog de l'été : l'actualité artistique des comédiens qui travaillent régulièrement avec Entrées de jeu

Je m'appelle Thomas Appolaire et je suis comédien à Entrées de Jeu depuis 3 ans.
Je suis passionné de photographie. J'y ai pris goût adolescent en empruntant l'appareil argentique de mon père.
Dans les années 90, le numérique est à ses balbutiements et ce n'est pas avec mon téléphone mobile que j'ai découvert la photo.
J'ai suivi les conseils de mon père quant à l'utilisation de l'appareil ; j'ai appris avec un photographe toute la partie théorique (quel est le principe de la photographie, la lumière, le développement, le tirage) ; puis j'ai découvert le numérique en autodidacte.

La photographie me permet de réunir différentes données (la lumière, la pellicule, l'appareil, le temps d'exposition, l'ouverture...) et de jouer avec. Ce principe rejoint à mon avis ce qu'on peut faire à Entrées de Jeu : assimiler les informations et jouer avec pour improviser avec le spectateur.

J'ai été inondé d'images diverses et j'y ai pris goût, elles me nourrissent.
Les publicités et les magazines m'ont permis d'engranger dans un coin de la tête un nombre d'images considérables, qui me sont très utiles au moment où, à la fin d'une improvisation théâtrale, nous devons créer une illustration de l'improvisation.

Plus d'images sur : www.busteradams.net

Stage de dramaturgie pour La Scène aux ados (Belgique)

Du 4 au 8 Juillet, Bernard Grosjean animait un stage de dramaturgie et de jeu pour Promotion Théâtre à la Maison de la Culutre de La Louvière en Belgique.
Il s'agissait de faire découvrir à une quinzaine d'animateurs et intervenants théâtre douze textes contemporains, qu'ils mettront en scène avec leurs ateliers théâtre dans le cadre de l'opération La Scène aux ados durant l'année scolaire 2011-2012.

Pour tout contact avec cette opération qui rassemble plus de cinquante ateliers en Belgique : http://www.promotion-theatre.org/